Parler de tout, et de n'importe quoi.
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Parler de tout, et de n'importe quoi.
Voilà ! J'ai fait mes 648 sermons hebdomadaires pour contourner le prolifère de la nouvelle venue :
- Celui-ci est top, elle ne pèse que la moitié :
Soustrayez le peu qu'elle vous incombe, vous n'y retrouverez que les restes !
Voici ce qu'elle m'a murmuré :
Oui, complètement d'accord. Mais par où ? Hum... Bonne question. Cependant, à chaque fois le départ se fait au commencement.
L'aube aura la parure d'une toison d'or libre, espérons que le couchant lui soit semblable. Je pense l'attendre.
En cette attente, j'ai croisé un fou, se parlant seul.
L'oreille (malheureusement) curieuse, je l'écouta...
"Je me demande si c'est mieux ainsi. Pas besoin de se lamenter, on se retrouve à force par conviction, elle seule ne suffit pas certes, mais qu'en est-il de notre raison ? Elle s'endoctrine comme toute autre, elle revient toujours sous la forme d'un nuage qu'on inhale par naturel, par dépendance. Moi, je l'expire, la fume, la condense pour arroser mes préjugés fertiles. On voudrait peut être les récupérer, en faire un rendement correct pour soi et son ego. Mais qu'il se montre celui-là ! Toujours caché mais jamais loin, on le ressent comme un coup de froid et on l'éternue par obligation."
Étrangement, un autre fou sort de son trou mais sans respirer la lumière lui rétorqua:
"Cependant, pourquoi interagir avec cette insouciance ? Je ne constate qu'un intérêt mitigé. Je ne m'impressionne que si j'en juge bon, si l’amélioration est opportune. Vous, devant un pèlerinage de changements, moi, derrière la longue file des prêcheurs."
"- Ha ! Rien n'y fait, depuis longtemps on s'y promène l'esprit rangé sur le bas coté. Mais, d'aussi loin que je m'en souvienne, il arrive parfois d'en oublier de sortir. Marcher lentement vers un avenir incertain, où les ondes de son errance caressent le despotisme de la normalité."
"- Quoi que, en y pensant bien, on devrait pouvoir remonter. Mais le mal de terre nous invite de garder sa folie, la faiblesse du corps en trouvera bon compte. Oublions pour l'instant ceci. Qui voulez-vous ? Moi ? Non, présomptueusement je vous propose cet autre, lui au moins ne vous y fera pas honte. Pensez-y, nous sommes de loin des amis courant."
"- Alors, le reste s'en suit et se recompose. Les notes s'affichent avec détermination, elles ne pensent pas mais se retiennent d'y réfléchir, elles sont à nos yeux de si douces amies. C'est drôle, je ne sais pas. Mon ciel ne m'impressionne plus, je ne retrouve plus ce paysage abstrait, enivrant. Je me vide, une substance creuse s'engouffre et aspire mes envies. L'horizon n'est plus vague, il est plat."
Il commença à s'avancer vers son prochain.
"- Un pas, puis deux, on s'arrête. Je regarde par curiosité, hume l’atmosphère et reprend ma marche. Les tambours se sont tues il y a bien longtemps, je n'ai pour seule rythmique que mon air de désappointé, ma boussole ne montre plus le nord. Le pas se fait lourd, l'esprit s'encombre de souvenirs indiscrets. Traîner un fardeau rend bien moins habile que je ne pensais mais s'il s'en suivait une raison qui me pousse à le décrocher, le regret de perdre une partie de soi serait bien plus contraignant. Mais la marche quant à elle, s'en moque. Toujours à s'y méprendre car on regarde toujours son visage de manière pondéré, et d'ailleurs si on constate bien, croyez-le nous verrons sur votre front l'air qui s'y rapporte."
"- Dans ce cas oublions, ne serait-ce qu'une seule fois, le défaut qu'on se donne. Nous devrions certainement y reprendre quelques leçons devant l'austérité. Il n'y aura rien, de plus on ne pourra plus surprendre l’inattendue. J'ai bien peur qu'il ne s'arrête plus devant moi que par obligation. Il est temps, de devoir se résigner à avancer, ne plus recouvrir son dût par la peine. Ne rien laisser de ce fait. Ne plus être ce que nous aimons, mais aimer ce que nous sommes. Voilà bien longtemps que le suivit de ce principe bafouer ne rencontre plus de crainte. Regard, regard. Le chemin monsieur, le chemin. Mais, rendez-vous bien compte, vous n'avouez plus votre idée de base, il est consolidé, têtu, mais inavouable. Rassurez-vous, vous en avez besoin. Moi, mon seul ami est resté au dehors, sans parapluie."
L'autre fou me sembla hilare.
"- Monsieur, rageant de mon coté je vous manifeste ma joie ! Je suis heureux ! Comme un homme étant heureux de l'apprendre. Fiez-vous à moi et nous reprendrons contact sur le berceau de nos simagrées. Cela me plaît, il correspond et tout autre ne serait pas permis. Continuez."
"- Camarade de pensée, qui n'en est pas une, je figure dans votre esprit comme louche et suspect, n'étant pas digne d’intérêt. Je proteste ! Regardez-donc ! Non, plutôt, ne regardez-donc pas ce visage, il ne responsabilisera pas pour vos beaux ouailles. Rentrez. Prenez le temps de n'être plus immédiat. Ne respirez pas comme un mulet, posez donc là votre impatience."
"- Pour information je la ramasserais si le cœur m'en dit. Car, il faut bien vous l'avouer, je ne mine plus dans cette roche aux éclats populaires. Comprenez, je ne suis pas bien haut et je pourrais m'en décharger. Ainsi, vous de même, rien de plus personnel qu'un cadeau. Lien et contact, contact et rupture. Moi, je ne recherche pas plus que vous, et de vous à moi je ne vous aime pas. Vous, à coté de cet autre. Personnage indiscret aux allures insouciantes."
"- Pensez-vous m'échapper ? Non, certainement pas, car j'aime croire que dans vos yeux se trouve la gène d'une situation plus complexe qu'ordinaire. Moi, je crois. Ne pensons plus, enfin, ne nous attardons pas plus que nécessaire. Ce point n'étant pas traité, couvrez-vous de bonne garde tout en maintenant votre avis. Bien. Ou non."
Les fous se sont tues, et moi, dans une naïve pensée je me suis amusé à les écouter.
PS : Ceci était un petit message pour vous souhaiter une bonne journée ! Des bisous !
- Celui-ci est top, elle ne pèse que la moitié :
Soustrayez le peu qu'elle vous incombe, vous n'y retrouverez que les restes !
Voici ce qu'elle m'a murmuré :
Oui, complètement d'accord. Mais par où ? Hum... Bonne question. Cependant, à chaque fois le départ se fait au commencement.
L'aube aura la parure d'une toison d'or libre, espérons que le couchant lui soit semblable. Je pense l'attendre.
En cette attente, j'ai croisé un fou, se parlant seul.
L'oreille (malheureusement) curieuse, je l'écouta...
"Je me demande si c'est mieux ainsi. Pas besoin de se lamenter, on se retrouve à force par conviction, elle seule ne suffit pas certes, mais qu'en est-il de notre raison ? Elle s'endoctrine comme toute autre, elle revient toujours sous la forme d'un nuage qu'on inhale par naturel, par dépendance. Moi, je l'expire, la fume, la condense pour arroser mes préjugés fertiles. On voudrait peut être les récupérer, en faire un rendement correct pour soi et son ego. Mais qu'il se montre celui-là ! Toujours caché mais jamais loin, on le ressent comme un coup de froid et on l'éternue par obligation."
Étrangement, un autre fou sort de son trou mais sans respirer la lumière lui rétorqua:
"Cependant, pourquoi interagir avec cette insouciance ? Je ne constate qu'un intérêt mitigé. Je ne m'impressionne que si j'en juge bon, si l’amélioration est opportune. Vous, devant un pèlerinage de changements, moi, derrière la longue file des prêcheurs."
"- Ha ! Rien n'y fait, depuis longtemps on s'y promène l'esprit rangé sur le bas coté. Mais, d'aussi loin que je m'en souvienne, il arrive parfois d'en oublier de sortir. Marcher lentement vers un avenir incertain, où les ondes de son errance caressent le despotisme de la normalité."
"- Quoi que, en y pensant bien, on devrait pouvoir remonter. Mais le mal de terre nous invite de garder sa folie, la faiblesse du corps en trouvera bon compte. Oublions pour l'instant ceci. Qui voulez-vous ? Moi ? Non, présomptueusement je vous propose cet autre, lui au moins ne vous y fera pas honte. Pensez-y, nous sommes de loin des amis courant."
"- Alors, le reste s'en suit et se recompose. Les notes s'affichent avec détermination, elles ne pensent pas mais se retiennent d'y réfléchir, elles sont à nos yeux de si douces amies. C'est drôle, je ne sais pas. Mon ciel ne m'impressionne plus, je ne retrouve plus ce paysage abstrait, enivrant. Je me vide, une substance creuse s'engouffre et aspire mes envies. L'horizon n'est plus vague, il est plat."
Il commença à s'avancer vers son prochain.
"- Un pas, puis deux, on s'arrête. Je regarde par curiosité, hume l’atmosphère et reprend ma marche. Les tambours se sont tues il y a bien longtemps, je n'ai pour seule rythmique que mon air de désappointé, ma boussole ne montre plus le nord. Le pas se fait lourd, l'esprit s'encombre de souvenirs indiscrets. Traîner un fardeau rend bien moins habile que je ne pensais mais s'il s'en suivait une raison qui me pousse à le décrocher, le regret de perdre une partie de soi serait bien plus contraignant. Mais la marche quant à elle, s'en moque. Toujours à s'y méprendre car on regarde toujours son visage de manière pondéré, et d'ailleurs si on constate bien, croyez-le nous verrons sur votre front l'air qui s'y rapporte."
"- Dans ce cas oublions, ne serait-ce qu'une seule fois, le défaut qu'on se donne. Nous devrions certainement y reprendre quelques leçons devant l'austérité. Il n'y aura rien, de plus on ne pourra plus surprendre l’inattendue. J'ai bien peur qu'il ne s'arrête plus devant moi que par obligation. Il est temps, de devoir se résigner à avancer, ne plus recouvrir son dût par la peine. Ne rien laisser de ce fait. Ne plus être ce que nous aimons, mais aimer ce que nous sommes. Voilà bien longtemps que le suivit de ce principe bafouer ne rencontre plus de crainte. Regard, regard. Le chemin monsieur, le chemin. Mais, rendez-vous bien compte, vous n'avouez plus votre idée de base, il est consolidé, têtu, mais inavouable. Rassurez-vous, vous en avez besoin. Moi, mon seul ami est resté au dehors, sans parapluie."
L'autre fou me sembla hilare.
"- Monsieur, rageant de mon coté je vous manifeste ma joie ! Je suis heureux ! Comme un homme étant heureux de l'apprendre. Fiez-vous à moi et nous reprendrons contact sur le berceau de nos simagrées. Cela me plaît, il correspond et tout autre ne serait pas permis. Continuez."
"- Camarade de pensée, qui n'en est pas une, je figure dans votre esprit comme louche et suspect, n'étant pas digne d’intérêt. Je proteste ! Regardez-donc ! Non, plutôt, ne regardez-donc pas ce visage, il ne responsabilisera pas pour vos beaux ouailles. Rentrez. Prenez le temps de n'être plus immédiat. Ne respirez pas comme un mulet, posez donc là votre impatience."
"- Pour information je la ramasserais si le cœur m'en dit. Car, il faut bien vous l'avouer, je ne mine plus dans cette roche aux éclats populaires. Comprenez, je ne suis pas bien haut et je pourrais m'en décharger. Ainsi, vous de même, rien de plus personnel qu'un cadeau. Lien et contact, contact et rupture. Moi, je ne recherche pas plus que vous, et de vous à moi je ne vous aime pas. Vous, à coté de cet autre. Personnage indiscret aux allures insouciantes."
"- Pensez-vous m'échapper ? Non, certainement pas, car j'aime croire que dans vos yeux se trouve la gène d'une situation plus complexe qu'ordinaire. Moi, je crois. Ne pensons plus, enfin, ne nous attardons pas plus que nécessaire. Ce point n'étant pas traité, couvrez-vous de bonne garde tout en maintenant votre avis. Bien. Ou non."
Les fous se sont tues, et moi, dans une naïve pensée je me suis amusé à les écouter.
PS : Ceci était un petit message pour vous souhaiter une bonne journée ! Des bisous !
Re: Parler de tout, et de n'importe quoi.
La seule chose qui cloche (à mon avis) c'est de souhaiter une bonne journée à ~23h.
PS: Même la signature coule de source ! Mais un jour tu trouveras ! C'est de l'espérance active !
PS: Même la signature coule de source ! Mais un jour tu trouveras ! C'est de l'espérance active !
fett- Expert Parloteur
- Messages : 270
Date d'inscription : 08/07/2013
Re: Parler de tout, et de n'importe quoi.
Ma tête quand j'ai lu ça avant de partir bosser ce matin (je précise tout de même que j'ai pas eu de grasses matinées depuis 3 semaines au moins ^^).
Wiwi- Grand parloteur
- Messages : 196
Date d'inscription : 23/04/2014
Personnage principal : Wiwi
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